L'île de Burano, l'île de la dentelle est un petit joyau multicolore. Notre coup de coeur.
C'est une Venise en miniature, avec son campanile qui penche, ses canaux et ses ponts.Venise y est reproduite en modèle réduit. Les maisons ont en moyenne un à deux étages et la population de Burano, les Buranelli, s'élève à cinq mille habitants.
A la fin du xixe siècle et l'occupation autrichienne, la petite île de Burano s'est retrouvée dans une misère totale, amplifiée par une quasi disparition de son savoir faire séculaire en matière de fabrication de la fameuse dentelle.Sans l'ouverture d'une école de dentelle en 1872 pour pouvoir conserver la tradition en l'enseignant, il est à craindre que plus personne ne saurait réaliser les dentelles au point en l'air (Punto in aria) qui ont fait la réputation mondiale de l'île de Burano.
A la tradition de la dentelle qui donne son originalité à l'île, il faut ajouter sa beauté de papillon multicolore. Si les maisons sont en tant que telles quelconques, essentiellement des petites maisons de pêcheurs, ce qui rend Burano si attractive est le fait qu'elles sont peintes de toutes les couleurs. C'est même un véritable festival de couleurs qui vous saute aux yeux quand vous vous promenez dans les petites calli de Burano.
La légende veut que les femmes de Burano peignaient leurs maisons de couleurs vives de façon à ce que leurs maris, lorsqu'ils étaient en mer, puissent reconnaître leur île de loin.
Les couleurs des maisons ont évolué avec le temps et n'étaient certainement pas aussi éclatantes un ou deux siècles auparavant. Tout d'abord le choix en coloris était plus restreint mais de plus à cette époque on utilisait des pigments d'origine minérale et non organique. Les couleurs principales étaient alors l'ocre jaune et l'ocre rouge. Par contre, à partir de 1870, est apparu le Bleu de Prusse sur les façades des maisons de Burano.
Généralement les maisons sont peintes de deux à trois couleurs très contrastées.
Et le miracle de Burano est là : même si parfois les couleurs utilisées sont osées, l'harmonie est conservée. On a parfois l'impression de se promener dans un village fait de maisons de poupées pour enfants tant les couleurs sont jeunes et gaies. Ajoutez à cela que la plupart de ces façades en technEt aujourd'hui, avec les peintures et pigments modernes, on assiste à une débauche de coloris comprenant toute la gamme des bleus, des verts, des rouges, des mauves, etc…
icolor se reflètent dans les canaux de la ville et vous obtenez un paysage des plus originaux et charmant.
icolor se reflètent dans les canaux de la ville et vous obtenez un paysage des plus originaux et charmant.
Petite échapée d'une heure a l'ile voisine, Torcello.
L'île de Torcello, son campanile, sa basilique... mille ans d'histoire... une île devenue si tranquille, presque déserte, elle qui aurait dû être le centre de Venise.
Moustiques, maladies... la nature en a décidé autrement, et c'est ainsi qu'elle fut désertée et, en grande partie, démontée, pierre par pierre, pour construire la Venise que nous connaissons, sur ce qui n'était alors que les îles Realtine, d'où le nom de Rialto, la “rive haute”.
La grande et tres belle basilique de Torcello est encore là, flanquée de son grand campanile, pour nous rappeler les heures de gloire de celle qui fit partie intégrante de la fondation de la République de Venise.
Aujourd'hui, ce ne sont guère que les vaporetti, en provenance de l'île toute proche de Burano, qui lui apportent encore des visiteurs, bien temporaires...
2 comentarios:
À Burano, quel festival de couleurs !
Je n'avais pas gardé de souvenir aussi coloré de mes visites, il est vrai, assez lointaines.
Tes photos font revivre mes souvenirs de cette île que j'avais adorée, justement pour ses couleurs éclatantes qui donnent la joie de vivre et la gaieté. Une magnifique palette de couleurs...
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