Le centre de documentation du mur de Berlin fait partie de l’ensemble commémoratif Bernauer Straße. Le mémorial national Bernauer Straße rappelle la division de la ville et rend hommage aux victimes du régime communiste.

Outre sa documentation consacrée au contexte géopolitique de la construction du mur, ce centre, qui fait partie de l’ensemble commémoratif, propose:
- une exposition permanente en allemand et en anglais;


- une plateforme panoramique d’observation du dernier tronçon complet du disposit frontalier qui séparait la ville;



- des archives numériques comportant des documents originaux;


- voir une partie du mur de 300m qui a été sauvée de la destruction par un pasteur, qui a lutté pour le faire reconnaitre monument historique et qui est enfermé dans des plaques de métal, ce qui le reflète a l’infini.


De la nous sommes partis a pied vers le quartier de Prenzlauerberg en passant par un autre des multiples parcs de la ville










Quartier de Prenzlauergerg
Prenzlauerberg, au-delà de ses restaurants et bars, c’est aussi de superbes immeubles aux façades bariolées, renouvelées sans cesse, comme si on tentait d’effacer définitivement les années du Mur.



On y trouve une ancienne synagogue






Le cimetiere juif

Autour d'Alexanderplatz
L'Alexanderplatz était le coeur de la ville socialiste du temps de RDA.
Conçue dans les années 1950-1970 sur les ruines de la guerre, cette esplanade glaciale n'a plus grand chose en commun avec l'"Alex" des années 1920, décrite par Alfred Döblin dans son roman "Berlin Alexanderplatz". Avant guerre, elle était réputée pour être un lieu de distraction, où les ouvriers des quartiers Nord et Est de Berlin venaient grossir la clientèle des innombrables commerces et bistrots de la place.
L'Alexanderplatz fut le théâtre d'une gigantesque manifestation en Novembre 1989 contre le régime communiste vacillant.

A la réunification, il est décidé de remédier dans la mesure du possible aux erreurs urbanistiques de la RDA. Hans Kollhoff est le lauréat du concours lancé en 1993. La place sera ponctuée par des tours de 150 m, et refermée par des blocs de 10 étages, à l'instar de celui du Berliner Verlag. Pour le moment, le chantier - très controversé - n'a pas pu réellement démarré, puisqu'il a été en partie repoussé en l'an 2020 !
L'Horloge universelle Urania (Weltzeituhr) a été conçue par Erich John et permet de lire les fuseux horaires des principales villes du monde.
Toujours dans l'idéal socialiste, la Fontaine de l'Amitié entre les peuples d'après Walter Womacka.


L'imposante Tour de télévision (Fernsehturm), située derrière la ligne de S-Bahn, domine de ses 365m l'enfilade de places démesurées


que sont le Marx Engels Forum,


la Rathausplatz

et l'Alexanderplatz.
Petite pause curry wurst avant de poursuivre notre journée


Nikolaiviertel
Cœur historique de Berlin, le Nikolaiviertel a fait l'objet d'une reconstitution exemplaire à partir de 1981 en vue des célébrations du 750e anniversaire de la ville de Berlin, qui eurent lieu en 1987.



Du quartier médiéval, seule subsiste l'église éponyme, reconnaissable à ses deux flèches caractéristiques. Cette reconstruction marqua un tournant dans l'attitude des autorités de la RDA à l'encontre du patrimoine prussien, qui avait trop souvent fait l'objet de destructions idéologiques.






La Nikolaikirche, consacrée au saint patron des marchands et des bateliers, se dresse au milieu du quartier. Achevée en 1230, l'église Saint-Nicolas était à l'origine une basilique à trois nefs en granit. A partir de 1470, elle fut remaniée en une église-halle du gothique tardif, avec son parement brique.




De la direction Friedrichstrasse et quartier juif, en longeant a nouveau l'ile aux musées, ce qui nous vaut une séance photo autoportraits made in Pol assez loufoque...









Friedrichstrasse
Tracée au XVIIe siècle, la Friedrichstrasse constituait le principal axe Nord - Sud de la ville, traversant les faubourgs de Dorotheenstadt et de Friedrichstadt. Elle reliait sur une longueur de 3,3 kilomètres les portes d'Oranienburger Tor et de Hallesches Tor, aujourd'hui disparues.
Vers la fin du XIXe siècle, la Friedrichstrasse vit s'installer de nombreux cafés, restaurants, magasins et autres cabarets, pour devenir lors de la Belle Epoque l'un des pouls de la capitale. Dans l'entre-deux-guerres, le Kurfürstendamm détrôna la Friedrichstrasse en tant que pôle de la vie nocturne berlinoise.
Les derniers combats de rue d'avril 1945 finirent d'anéantir la Friedrichstrasse.
Lors de la division de Berlin, la Friedrichstrasse demeurait une artère vivante de Berlin Est, avec ses théâtres et cabarets au Nord, même si elle butait sur le tristement célèbre Checkpoint Charlie.
Après la réunification, le Sénat de Berlin continua la réhabilitation de l'artère prestigieuse, commencée par les autorités de RDA. Avec ses édifices avant-gardistes, la Friedrichstrasse est devenue une adresse incontournable du Berlin chic, avec ses magasins de luxe, ses hôtels et restaurants de haut rang.


Tacheles
le plus célèbre squat d'artistes de Berlin, une sorte de ruine sur cinq étages, restaurée par endroits, couverte de tags à d'autres.
Cet ancien grand magasin, détruit lors de la seconde guerre mondiale, puis dynamité au cours des années 1960, est devenu La Mecque de la mouvance alternative de Berlin.
Construit en 1909, le Tacheles s'inscrivait dans le complexe des "Friedrichstrassen-Passage", conçu par l'architecte Franz Ahrens. Ces dernières reliaient l'Oranienburger Strasse avec la célèbre Friedrichstrasse et comptaient aux côtés de la Kaisergalerie d'Unter den Linden / Friedrichstrasse parmi les plus illustres galeries de Berlin.



En 1990, le bâtiment menacé par les pelleteuses, fut squatté par de jeunes artistes, puis transformé en galerie d'art et d'exposition. Depuis, il devint le Kunsthaus Tacheles.






Les projets immobiliers, présentés en 1996, prévoient la construction de nouveaux immeubles. Fin 1998, un accord entre les occupants du Tacheles et les promoteurs put être conclu, prévoyant la sauvegarde du centre culturel de la scène off au sein d'un nouvel ensemble. Durant les dix années à venir, les artistes devront s'acuitter d'un loyer mensuel symbolique de 0,5 cents d'Euro.




En sortant balade dans le quartier juif de la ville,


ou se trouvent l'ancien cimetière,

l'impressionnante Nouvelle synagogue (Neue Synagoge), aujourd'hui transformée en musée sur la communauté juive d'avant-guerre

et la Sophienkirche derrière un pittoresque portail en fer forgé, qui marque le début d'un étroit passage entre de vieux immeubles. L'église Sainte Sophie est la seule des églises de Berlin à n'avoir subi aucun dommage au lendemain de la seconde guerre mondiale.


Fin de la journee en mode détente sur la place Hackescher Markt, avant de rentree passer uen soirée tranquille a l'appart.












1 comentario:
Fotos genials, Erika!
Quantes coses per veure a Berlín, a veure quan m'hi arribo...
ignasi.
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