Berlin et le quartier de Mitte

Le quartier de Mitte (Mitte signifie en allemand : "milieu", "centre") qui est le cœur historique de la cité, constituait un ancien district qui, lors de la séparation de la ville, était situé dans le secteur oriental, alors que les deux autres districts avec lesquels il a fusionné en 2001, Tiergarten et Wedding, étaient situés dans le secteur ouest.

Mitte porta longtemps les marques architecturales de l'époque communiste dont quelques-unes ont aujourd'hui disparues (Alexanderplatz, Tour de télévision de Berlin ou Palais de la République), tout en accueillant l'avenue historique Unter den Linden débouchant sur la Porte de Brandebourg ("Brandenburger Tor") et la Chancellerie fédérale.

Il est aussi réputé pour "l'Île aux Musées" ("Museumsinsel"), partie nord de la Spreeinsel (« Île de la Spree »), qui regroupe la plupart des grands musées de Berlin



Samedi 25 juin, a 11h nous étions a la porte de Brandeburg pr faire la visite guidée (en espagnol ou anglais) gratuite pendant plus de 4 heures dans le quartier central de Berlin et ainsi mieux prendre la temperature de l'Histoire...







La guide, Luciana, argentine a été passionnante...




Porte de brandeburg

Symbole de victoire, de défaite, d'unité ou de division, la Porte de Brandebourg peut être considérée comme le pouls de l'histoire berlinoise et allemande.

La porte de Brandebourg est le monument incontournable de Berlin.

Symbole de la grandeur prussienne, cette porte fut édifiée entre 1788 et 1791 d'après les plans de Carl Gotthard Langhans. Pendant la deuxième guerre mondiale, la porte de Brandebourg fut sévèrement endommagée et ne sera restaurée qu'en 1957. Lorsque le mur de Berlin fut construit, elle se trouva du côté de la RDA et fut alors inaccessible. Cette porte devint le symbole de la réunification le 22 décembre 1989. Interdite à la circulation, il est aujourd'hui possible de la franchir à pied de jour comme de nuit.







De la nous sommes allés sur l'Ebertstresse ou se trouve le Mémorial de l'Holocauste, construit à 300 mètres du bunker de Hitler.

Petite explication de ce projet
En 1995, le projet retenu à l'issue d'un premier concours n'est finalement pas réalisé. Le mémorial avait à l'origine pour but de rendre leurs noms aux victimes de la Shoah et le projet de Christine Jacob-Marks- une immense dalle de béton de cent mètres sur cent mètres avec les noms gravés des millions de victimes identifiées par la fondation Yad Vashem à Jérusalem – avait été choisi. L’idée avait été rejetée par le chancelier Kohl car l’artiste souhaitait utiliser des blocs de pierre de Massada, la forteresse où les Hébreux se suicidèrent collectivement plutôt que de se rendre aux Romains.

Le 25 juin 1999, le Bundestag renouvelle à une large majorité sa décision de consacrer un mémorial aux victimes de l'Holocauste. Une fondation voit le jour et devient maître d'ouvrage de la réalisation du mémorial. En parallèle, une commission est chargée de formuler des propositions en vue de la création d'un mémorial aux autres victimes du nazisme.


En août 2000, les deux initiateurs du projet, l'essayiste Lea Rosh et l'historien Eberhard Jäckel, obtiennent le concours du directeur du mémorial Yad Vashem à Jerusalem, Avner Shalev, qui met à leur disposition la liste des noms des victimes de la Shoa.



Alors que le chantier était bien avancé, un scandale éclata en 2004. Le fournisseur du revêtement antigraffiti appliqué sur les stèles n'est autre que la société Degussa qui avait produit le Zyklon B, gaz utilisé dans les camps d'extermination nazis. L’important travail de mémoire entrepris depuis la fin de la guerre par le chimiste a finalement eu raison de cette polémique.

Le 10 mai 2005, soixante ans après la capitulation de l'Allemagne nazie, le Mémorial de l'Holocauste a été inauguré en présence du chancelier allemand, Gerhard Schröder. « Le Mémorial est un lieu de mémoire aux victimes qui nous contraint maintenant et à l'avenir à une culture d'humanité, de reconnaissance et de tolérance dans une société, un pays dans lequel nous pouvons vivre en tant qu'êtres humains sans peur d'être différents », a déclaré le président du Bundestag, Wolfgang Thierse, au début de la cérémonie.




Le champ des stèles occupe une surface irrégulière, qui permet au visiteur d'apercevoir l'ensemble des monolithes. L'effet de mouvance est produit par l'inclinaison des dalles supportant les stèles. Sur 19 000 m², 2711 stèles de béton gris anthracite, larges de 95 centimètres, longues de 2,38 mètres, sont plantées en rangées régulières à 95 cm de distance les unes des autres. La vocation des stèles tient à susciter des interrogations auprès des visiteurs, tandis que le centre de documentation est sensé répondre à leurs questions sur l'Holocauste.










Vers CheckPoint Charlie






Portion du mur qui longe la topographie des terreurs (l'autre cote a ete fait notre dernier jour)


CheckPoint Charlie

A partir du 22 août 1961, le poste-frontière «Checkpoint Charlie» devint le point de passage pour les membres des forces alliées américaines, britanniques et françaises stationnées à Berlin et désirant se rendre à Berlin-Est. Les touristes étrangers pouvaient y obtenir des renseignements sur les séjours à Berlin-Est.

Ce poste-frontière doit son appellation à l’alphabet de l’OTAN. Les membres des forces alliées stationnées en Allemagne disposaient de trois points de passage pour rejoindre le centre de Berlin: le Checkpoint A (Alpha) à Helmstedt, qui était le point de passage de RFA en RDA, le Checkpoint B (Bravo) à Drewitz, qui était le poste de passage de RDA à Berlin-Ouest, et, enfin, le Checkpoint C (Charlie), le poste-frontière pour le transit de Berlin-Ouest à Berlin-Est.

En raison de sa vocation de poste-frontière destiné au passage des membres des forces alliées, «Checkpoint Charlie» fut le théâtre de la soi-disante confrontation des blindés en octobre 1961. Symbolisant le conflit des grandes puissances, le «Checkpoint Charlie» devint le plus connu parmi les postes-frontières intra-urbains.

Aujourd’hui, une installation de l’artiste Frank Thiel et un panneau d’information du parcours historique du mur de Berlin rappellent l’ancien poste-frontière.







Gendarmenmarkt

La place Gendarmenmarkt est est réputée pour le trio architectural composé par les cathédrales allemande



et française







et le Konzerthaus de Schinkel (salle de concerts) qui forment l’un des plus éblouissants ensembles de Berlin.





Le mot « cathédrale » (Dom en allemand) se réfère aux coupoles (dômes) ajoutés aux deux édifices en 1785 par l’architecte Car von Gontard, principalement pour leur donner plus d’envergure et de grandeur.





La place, qui date de 1700, faisait partie du projet du Roi Frédéric I pour Friedrichstadt, un nouveau quartier de Berlin où les protestants français – les Huguenots - récemment expulsés s’étaient installés, suite à l’édit de Potsdam de 1685 qui leur octroyait l’asile dans la capitale prussienne. Son nom est en fait d’origine française, « Gens d’arme », un régiment prussien étant formé de soldats huguenots.


La place Gendarmenmart est également idéale pour se promener et s’imprégner de l’atmosphère du lieu.




L'ile aux musées



En 1999, l´ensemble des bâtiments de l´Ile des Musées a été classé au Patrimoine Mondial par l´UNESCO.

L´Ile des Musées se compose de cinq édifices de la Fondation „Patrimoine culturel du Prusse“ dans lesquels d´importants inventaires de différents musées berlinois seront regroupés :
  • le musée de Pergame, le musée le plus fréquenté de la République fédérale.
  • le Vieux Musée
  • la Vieille Galerie Nationale
  • le Nouveau Musée,
  • le „Bode-Museum“














L’île comporte en plus des cinq grands musées, le Berliner Dom, la grande cathédrale berlinoise.








L'au revoir de la guida arrive a ce moment la...
Elle a tenu a felicite Pol pr son comportement exemplaire et sa curiosité permanente...



En allant vers le metrop pr poursuivre notre decouverte ed Berlin (il etait 16h) ns sommes tombes sur des sculptures





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